Les tournevis électriques Lecureux trouvent des applications dans la musique

Worb, charmant village de l’Oberland bernois avec ses champs à perte de vue et ses belles fermes. C’est dans ce cadre idyllique que Daniel Frauchiger, passionné de musique, a installé son entreprise Niedal Audio Lab, spécialisée dans la fabrication de convertisseurs « numérique-analogique »

Véritable fan du son analogique que délivraient les vinyles et les bandes, Daniel Frauchiger explique sa démarche : « Aujourd’hui, la musique est principalement digitale alors que nos oreilles fonctionnent en mode analogique. Or, un fichier compressé en mp3 par exemple perd environ 80% des informations. Il faut donc convertir la musique digitale pour retrouver la pureté et les détails du son d’origine ».

Partant de ce constat, il se met dès 2010 en quête d’un convertisseur capable de lui procurer les sensations acoustiques qu’il recherche. Après divers essais, il opte pour un produit fabriqué à Hong Kong qu’il améliorera durant deux ans avec un ingénieur travaillant chez le fournisseur. C’est ainsi que le Purson DAC-1, de fabrication suisse, sort en 2013.

Forte de cette expérience positive, l’entreprise a depuis lors développé d’autres appareils dans des gammes de prix inférieures afin de toucher un public plus large. Elle propose également des enceintes entièrement fabriquées en interne.

Et Lecureux dans tout ça ?

Basé sur un schéma développé par un ingénieur allemand, le layout de la carte électronique équipant les convertisseurs a été élaboré par Daniel Frauchiger qui a décidé, il y a quelques mois, de reprendre le montage en interne afin de garder la main sur la qualité. C’est à cette époque qu’intervient la collaboration avec le fabricant biennois de tournevis électriques.

La rencontre entre les deux entreprises a été initiée par la Promotion économique du canton de Berne, et plus précisément par son département d’aide à l’innovation « be advanced ». En pleine pandémie, l’organisme de promotion contacte Daniel Frauchiger pour lui offrir quelques heures de coaching en marketing. Impressionné par le minutieux travail de montage des cartes électroniques réalisé chez Niedal Audio Lab, le collaborateur de la Promotion économique propose alors à Daniel Frauchiger de le mettre en contact avec l’entreprise Lecureux, susceptible de lui amener une solution intéressante pour les nombreuses opérations de vissage

« J’ai tout de suite été séduit par le sérieux de l’entreprise Lecureux », explique Daniel Frauchiger. « Deux personnes, dont le directeur, se sont déplacées pour me présenter leurs produits. Les avantages de ces derniers me sont vite apparus. Avec 26 vis par boîtier, dont 11 pour la carte électronique, le travail de vissage manuel était fastidieux et chronophage. En réfléchissant à nos objectifs de vente qui sont d’environ 1’000 convertisseurs, soit 26’000 vis, je me suis dit qu’une aide serait la bienvenue ». D’autant plus que le nombre de vis n’est pas le seul critère à prendre en compte. « La force de vissage est très importante. La tension sur chaque vis doit toujours être la même et le tournevis eScrew de Lecureux nous garantit cette précision et cette répétabilité ».

Daniel Frauchiger tire un bilan très positif de ses premiers mois d’utilisation : « Le eScrew nous permet de gagner du temps, d’augmenter la qualité de nos produits en assurant une constance dans notre production et rend le travail nettement plus agréable. Avec sa finition parfaite, le eScrew offre un rapport qualité/prix indiscutable. Que demander de plus ? »

Conscient d’être actif dans un marché de niche qui le restera, Daniel Frauchiger peut compter sur le bouche à oreille pour développer son entreprise. « Ce sont les clients qui me contactent », se réjouit-il. « Un jour, un revendeur de Berne m’a téléphoné et m’a commandé 10 exemplaires de notre convertisseur. Quelques semaines plus tard, je recevais un appel des Etats-Unis, puis un autre de Grande-Bretagne. Grâce à cela, nous avons aujourd’hui des distributeurs en Suisse et à l’étranger. » 

Employant deux personnes, dont une à 60%, l’entreprise sera-t-elle en mesure de répondre à une demande croissante à l’avenir ? « Si la production continue d’augmenter, je devrai certainement recontacter la maison Lecureux pour me faire livrer de nouveaux tournevis », conclut Daniel Frauchiger.